Je suis crevée, morte, lessivée, raide, défoncée, EXPLOSÉE !
Comment est-ce que deux petits jours arrivent-ils à me mettre dans cet état ? Comment est-ce que l’énergie accumulée au cours des 5 derniers mois a-t-elle pu se vider à ce point ?
En fait je me suis rendue compte que ce qui m’épuise vraiment ce n’est pas tant la tâche que tout ce qui conduit à cette tâche.
Ces mêmes gens aux mêmes heures, ces mêmes histoires insignifiantes qui animent ce qui peut être encore animé chez tout un chacun, ces odeurs d’urine, de sueur ou de parfum bon marché; cette barre à laquelle je n’ose me tenir, rendue suintante par des milliers de mains qui chaque jour l’empoignent. Ce monde dans les rues, cette publicité racoleuse avec le coq, ce restaurant piaillant et croassant qui m’étourdit, cette densité qui agresse…que l’île verte et le Cabellou sont loin !
Et là je m’interroge: suis-je une mésadaptée sociale ? A bien y réfléchir l’hypothèse n’est pas si impossible. Et dois-je m’inquiéter de cet état? Mais comment diable faites-vous; vous autres, pour résister à cela ? Ne serions-nous pas fait du même bois ? Existe-t-il d’autres paires de lunettes pour voir cette réalité là ? De grâce, je veux vos trucs de survie.
Ma seule idée maintenant : échapper à tout cela, rentrer, m’enrouler dans une couverture, m’allonger et écouter ENFIN LE BRUIT DU VENT DANS LES ARBRES.
1 commentaire:
Te voici en présence de la détresse urbaine; la solution que j'essaie de m'imposer... rester libre dans ma tête, visualiser le beau, le bon, le doux, le bonheur et la joie d'être soi.
On se donne des nouvelles,
diane (celle qui a hâte de te voir).
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